Les stratégies pour réduire les coûts énergétiques ne sont pas assez identifiées par les patrons de TPE.
Les résultats 2024 de l’Observatoire de la Transition Energétique des professionnels sont riches d’enseignements et confortent ENGIE dans la poursuite de son engagement en faveur des très petites et moyennes entreprises (artisans, commerçants, professions libérales) afin de les aider à réduire durablement leurs coûts énergétiques tout en diminuant leur empreinte carbone.
Les TPE de moins de 20 salariés représentent deux tiers des établissements tertiaires en France. Ce secteur consomme actuellement 90 TWh par an, soit 40 % de l’énergie consommée et 35 % des émissions de gaz à effet de serre du secteur, selon l’Observatoire de la Transition Energétique des professionnels. Néanmoins, alors que 69 % des professionnels estiment qu’il est important de réduire leur consommation énergétique, seules 15 % des entreprises affirment se sentir pleinement impliquées dans la transition énergétique.
On constate également une grande disparité de consommation énergétique des TPE selon leur activité : certaines sont particulièrement énergivores, en raison d’équipements spécifiques, comme les salles de sport, les boulangeries ou salons de coiffure.
Manque d’information
Par méconnaissance des pratiques, de nombreux professionnels ne savent pas identifier les usages énergétiques les plus consommateurs dans leurs locaux. Le chauffage est pour la majorité des secteurs le poste le plus énergivore. On peut citer le cas des commerces alimentaires où les consommations associées au chauffage dépassent en moyenne celles associées à la réfrigération. Par ailleurs, plus de deux tiers d’entre eux déclarent ne pas maîtriser les démarches nécessaires pour réduire leur consommation d’énergie.
Le manque d’information reste un frein majeur : 66 % des professionnels se disent mal informés sur les aides financières disponibles, pourtant essentielles pour amortir les investissements. Ce manque de visibilité sur les bénéfices concrets et immédiats décourage souvent l’action. Une meilleure communication sur ces aides est cruciale pour inciter à l'action.
Aujourd’hui, seulement 1 professionnel sur 2 pense mettre en œuvre des actions d’économies d’énergie. Et pour la majorité d’entre eux le budget à y consacrer demeure inférieur à 2 500 euros.
Les secteurs les plus consommateurs à l'échelle du parc tertiaire, sont dans l’ordre : les activités de bureaux et professions intellectuelles, le commerce de gros, le commerce de détail, les bâtiments dédiés à l’accueil du public, les bâtiments de santé. Il est donc indispensable de proposer à chacun un diagnostic sur mesure. Une fois les premiers freins et idées reçues levés (coût élevé, complexité des démarches, manque de visibilité sur les bénéfices...), des solutions existent pour accompagner ces entreprises dans leur transition énergétique.
Si seulement 22 % des professionnels connaissent précisément leur consommation d’énergie, 52 % d’entre eux souhaitent connaître leur empreinte carbone, alors que 8 % l’ont déjà évaluée. L’Observatoire de la Transition Energétique des professionnels a révélé que certains gestes ont un impact significatif : par exemple pour le secteur bureaux et professions intellectuelles, changer son ancienne chaudière gaz pour une chaudière gaz à très haute performance énergétique génère un gain de 28 % d’économies d’énergie sur le poste du chauffage et de 26 % sur le total des émissions de gaz à effet de serre ; la mise en place de zoning d’éclairage et de détecteurs de présence avec minuteur également, et en cas de climatisation, l’usage d’une Pompe à Chaleur réversible allège la facture.
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