Apprentissage et TPE : un duo gagnant

Les dirigeants de TPE reconnaissent et valorisent l’apprentissage au sein de leur organisation.

Parmi les chefs d’entreprise comptant au moins un salarié au sein de leurs effectifs (à savoir 80% des patrons interrogés), plus de la moitié indique avoir déjà eu recours à l’apprentissage ou au contrat de professionnalisation au cours des dix dernières années (52%), dont près de 2 sur 10 de manière permanente ou continue ou pendant pratiquement toute la période (18%), selon l’étude révélée par Fiducial.

Dans le détail, ce sont les patrons des plus grandes TPE (de 6 à 9 salariés et de 10 à 19 salariés) qui sont parmi les plus nombreux à avoir eu recours à ce dispositif (respectivement +12 points et +15 points par rapport à la moyenne). Parmi les chefs d’entreprise ayant donc eu recours à l’apprentissage ou au contrat de professionnalisation (à savoir 44% des dirigeants sondés), plus de 8 sur 10 ont une bonne image de l’apprentissage (84%), dont 23% une très bonne image.

Les critères les plus regardés

Les chefs d’entreprise ayant eu recours à l’apprentissage ou au contrat de professionnalisation sont nombreux à être attentifs aux éléments les plus pragmatiques dans le choix d’une candidature. En tête, les qualités du candidat (99% soit +2 points qu’en mars 2016), les compétences acquises lors de la formation (96%, -1 point) et les modalités de présence dans l’entreprise (92%, +1 point). À noter aussi l’importance des aides et déductions fiscales liées à ce type de contrat valorisée par près de 9 patrons sur 10 (89%). Une progression significative de +11 points par rapport à 2016, témoignant d’une incitation et d’un accompagnement des chefs d’entreprise renforcés en la matière. Importance des éléments dans le choix d’un candidat

Les dirigeants de TPE ayant eu recours à l’apprentissage ou au contrat de professionnalisation se montrent plus enthousiastes à l’égard de la formation en alternance : 89% reconnaissent le rôle de ce dispositif dans l’accès des jeunes à un premier emploi, soit 6 points de plus qu’en 2016. Aussi, plus des trois quarts (77%) estiment que ce type de contrat est bien adapté aux besoins des petites entreprises comme les leur. Un score qui flambe de 31% par rapport à 2016 (46%). S’ils ont une bonne image de l’apprentissage, une majorité des patrons en perçoivent aussi des retombées positives directes pour leur entreprise.

Dans le détail, ils sont 85% à considérer que l’apprentissage facilite le recrutement du personnel et 78% que les formations proposées en apprentissage permettent de s’adapter rapidement à l’évolution des métiers ou à l’émergence de nouveaux métiers. Une majorité (87%) estime que tous les diplômes professionnels (du CAP au BAC+5) devraient être accessibles par la voie de l’apprentissage, soit une hausse de 6 points par rapport à juin 2011.

En revanche, près de 8 patrons sur 10 (78%) témoignent de leurs difficultés à trouver « un bon apprenti facilement ». Un score en hausse de 5 points par rapport à 2011.

Un levier stratégique

 L’apprentissage se révèle être un véritable levier pour les chefs d’entreprise de TPE : 82% revendiquent un impact positif de l’apprentissage pour leur entreprise, dont 20% « très positif ». Une dynamique qui s’inscrit dans une logique gagnants-gagnants autant pour l’entreprise que les apprentis : 56% des dirigeants déclarent avoir déjà embauché à l’issue d’une période d’apprentissage. Un niveau en très forte progression de 17 points par rapport à juin 2011 où ils étaient seulement 39% à avoir embauché à l’issue du contrat. Plus de 6 patrons sur 10 (63%) estiment « équilibrée » la rémunération des apprentis.

Si l’apprentissage a conquis de nombreux chefs d’entreprise, ceux n’ayant pas eu recours à l’apprentissage ou au contrat de professionnalisation au cours des dix dernières années (à savoir 36% des interrogés) justifient ce non-recours avant tout par manque d’opportunité (61%). Les deux raisons suivantes sont évoquées en minorité : manque de temps disponible et dédié à la formation d’une nouvelle recrue (34%) et volonté de privilégier plutôt l’embauche de salariés expérimentés et immédiatement opérationnels (29%).

   

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