En France, lorsque 100 euros de richesse sont créés, environ 14 euros sont consacrés aux retraites. L’idée avancée par certains responsables est de se demander si nous serions prêts à passer à 14,50 euros pour garantir un meilleur niveau de vie aux retraités.
Mais une question précède toutes les autres: que représentent déjà ces 14 euros prélévés sur 100 euros de richesse créée, et jusqu’où peut-on aller sans fragiliser le tissu économique et l’emploi ?
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Entre les charges sociales, l’impôt sur le revenu et la hausse générale des coûts, chaque euro de hausse de salaire finit par coûter deux euros à la TPE. Pourtant, il existe encore quelques marges de manœuvre légales pour faire plaisir à ses équipes sans se faire rattraper (tout de suite) par une nouvelle taxe. Les titres et cartes cadeaux, notamment ceux proposés par différents acteurs, font partie de ces rares “zones de respiration”… à condition de respecter les règles au millimètre.
Quand on travaille seul, que l’on a trouvé ses clients et que le chiffre d’affaires commence à être régulier, une question finit toujours par s’imposer : “Est-ce que je reste en indépendant… ou est-ce que je passe en société ?”
Derrière cette interrogation, il n’y a pas qu’une affaire de statut administratif. C’est un choix de modèle : rester travailleur non salarié (TNS) en entreprise individuelle, ou devenir président de SASU, assimilé salarié à la tête d’une société.
Depuis près d’un demi-siècle, la France vit à crédit. Déficits en série, dette qui explose, fiscalité toujours plus lourde : si un chef d’entreprise gérait sa boîte comme l’État gère ses comptes, il serait en liquidation depuis longtemps. Et pourtant, ceux qui donnent des leçons de gestion aux autres découvrent maintenant un nouvel alibi : l’« économie de guerre ».


